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Hippocampe

24.00 CHF

Dans la chambre d’un hôpital genevois, un jeune homme ­reprend conscience. À la suite d’un accident de vélo, il est amnésique et croit se réveiller en Tunisie. Lentement, des fragments de son ­passé refont surface, dans le désordre. Tenant le décompte des jours ­perdus, une femme dont il a oublié l’existence lui rend visite et sa voix résonne ­intimement.
À partir de récits de vie recueillis, Hippocampe fait écho au parcours d’un jeune migrant tunisien à travers l’Europe. La poésie narrative d’Eva Marzi restitue le souvenir poème après poème, questionne la place de la réminiscence dans le rapport à soi et aux autres, et affirme que l’amour ranime aussi la mémoire.

Je ne vis pas dans un jardin de roses

24.00 CHF

María Mercedes Carranza est une figure majeure de la poésie ­latino-américaine du XXe siècle, tout comme Alejandra Pizarnik ou Alfonsina Storni. Dans un contexte politique et social dominé par la violence, sa voix résiste. Parlant du familier et du quotidien, elle ose nommer ce qui est intime et dénoncer la guerre. Elle vient dire avec lucidité la douleur d’être soi et la vanité des grands mots. En abordant la mort, l’amour et l’histoire, son engagement poétique touche le cœur même de l’existence, où se côtoient la présence et l’absence dans un incessant jeu de miroirs. Elle s’adresse avec tendresse ou ironie à Quevedo, Ulysse, Dylan Thomas ou Pavese, aux êtres chers, à elle-même et finalement à nous. Malgré l’immense solitude qui se dégage de ses poèmes, une force constante traverse toute sa poésie et nous atteint aujourd’hui par-delà les mers et le temps.

 

Cet ouvrage comporte une préface de Thierry Gillybœuf.

La double nuit du lac

21.00 CHF

Entre les deux rives d’un lac profond, Julien Burri révèle, dans ce récit envoûtant, le bouleversement de la séparation amoureuse. Un après-midi d’été, le narrateur traverse le lac à la nage et un autre homme, aimé, le regarde s’éloigner depuis le rivage. Commence alors une quête nourrie par la mémoire du cœur et les mouvements souterrains de la nature.
Depuis l’ancienne ferme dans laquelle il vit, enveloppé par le bruit des bêtes et le souffle du vent, il attend de voir comment la vie peut le surprendre. La forêt lui livre des indices, et les pas des absents se dessinent dans le limon du vivant. Ce récit mouvant, empreint de poésie, glisse une question intime : est-ce qu’il suffit de traverser un lac pour ne plus aimer, ou pour aimer différemment ?

 

Illustration de couverture : Eloïse Coussy

La saveur du vent

22.50 CHF

Sous le joug d’une mère envahissante, une jeune personne autiste passe ses journées à la recherche du 52e nombre parfait, jusqu’au jour où surgit, sur son écran d’ordinateur, une cathédrale extraordinaire à dix-huit flèches, qui se découpent sur un ciel bleu. Cette image marque le début d’un voyage onirique, initiatique et violent, à travers une ville qui se matérialise sous ses pas. Au rythme du hasard et d’une liberté sans cesse à conquérir, La saveur du vent évoque le pouvoir de l’art sur l’esprit et la quête fiévreuse, pour une personne différente, de vouloir simplement vivre le monde. Fabienne Bogádi dans ce roman surréaliste défend, par la puissance sans limite du songe, la beauté, la singularité, ainsi que le droit fondamental d’être soi-même.

 

Illustration de couverture : Le moi doute

La vie des choses

27.00 CHF

Yann Mendelec, écrivain célèbre, tombe dans l’oubli suite à l’échec de son dernier roman. À la recherche d’un style inédit, plus séduisant et contemporain, il souhaite reconquérir son public avec son nouveau livre La vie des choses. Louis Van Berg, son éditeur, devinant un bestseller qu’il refuse de voir entaché par les précédents déboires de l’auteur, l’incite à un pacte infernal : publier son roman sous réserve de changer d’identité, en devenant Norga Abraham, écrivain mystérieux et inventé de toutes pièces. Dans un chassé-croisé avec Rosemarie, sa femme, entre Paris et New York, amour et abandon, mémoire et oubli, Yann Mendelec est la nouvelle figure romanesque de Marc Agron qui, avec une intrigue originale autour du changement d’identité, pose une question ­résolument actuelle et satirique : de quels sacrifices un homme est-il capable, aveuglé par son désir de célébrité ?

 

Illustration de couverture : Anaëlle Clot

Le cambrioleur

27.00 CHF

«Une nuit sans sommeil, je vais à la cuisine.
Un homme est là, assis, qui fume une cigarette.
– Qui êtes-vous?
Il sourit et me dit que son nom n’assouvirait pas ma curiosité.
– Cela fait bien longtemps que la fonction des gens est plus estimée
que leur identité.
– Que faites-vous?
– Cambrioleur.
Un torrent de fumée blanche s’échappe de ses narines.
– Le plus grand, ajoute-t-il, en souriant.
Je lui demande ce qu’il veut.
– Le jour où vous le saurez, il sera trop tard.»

 

Le cambrioleur ouvre le bal de La nébuleuse du chat errant, une fresque kaléidoscopique tissée de récits énigmatiques qui viennent résonner tel un cri silencieux sur le monde.

 

Illustration de couverture : Gé du Jeudi

Le vent vous embrasse mais jamais ne reste

24.00 CHF

Le vent vous embrasse mais jamais ne reste est le premier recueil de poèmes d’Alexandre Lecoultre. Il invite à écouter et à regarder la vie qui passe. La nature, le rêve, une chanson d’enfant ou des bottes en caoutchouc, les petits faits qui font les jours et les objets qui nous entourent sont au cœur de ces poèmes. Avec un regard touchant par sa justesse et des mots simples qu’on dirait sortis de la poche, une banale annonce de chute de neige à la radio devient poème et résonne avec des ondes venues d’ailleurs. Dans cette aventure du quotidien, l’immense côtoie le minuscule, les êtres proches tutoient les galaxies lointaines. L’existence, soudain au milieu de celle des autres, change d’épaisseur en cherchant les signes épars de ce qui nous touche et nous dépasse.

 

Cet ouvrage comporte une préface de Cécile A. Holdban.

Peter und so weiter

12.00 CHF

Peter est un homme sans âge qui habite le dorf de Z. Entre le bistrot et les petits boulots, il erre et s’endort à gauche à droite. Dans sa bouche les langues sont emmêlées et on dit même qu’elles ont fini par faire des nœuds.

 

Un jour, au Café du Nord, son ami Bernhard lui demande quand il commencera la vraie vie. Bouleversé par cette question, Peter se lance dans une quête longue et intense dans les zones de l’entre-deux, les lieux abandonnés, l’herbe au bord des ruelles, les bancs publics.

 

Au fil de ses pérégrinations, de nouvelles rencontres viennent rythmer cette «en-allée» quotidienne où, sous chaque pas, le sens de l’existence se dérobe. Enfin, une voix extérieure semble souffler sur le récit comme le vent dans les arbres. Mais que dit-elle ?

 

Cet ouvrage comporte une postface de Ruth Gantert.

 

(Prix suisse de littérature 2021)

 

Illustration de couverture : Engel

Qui n’est plus

22.50 CHF

Un jeune homme veille le corps de son père durant toute une nuit. Il lui raconte alors ce qu’il ne lui a jamais dévoilé de sa vie : ses amours ratées, ses études interrompues et ses errances dans une capitale lointaine, où il a tenté de se construire hors des attentes familiales, embrassant la folie. À l’image d’une génération globalisée et fragile en quête de repères amoureux, sociaux et intellectuels,il a si maladroitement cherché à se connaître qu’il en a presque oublié son nom — mais le deuil de son père le lui rappelle avec force. Lire Qui n’est plus, c’est suivre les révélations de ce fils dont la mise à nu existentielle,l’espace d’une nuit, retrace de successives mises en péril et quelques fulgurances. C’est aussi accepter de s’oublier pour suivre l’étrange lueur émise par la mort d’un proche, éclairant tout mystère.

À paraître

Roses épines

21.00 CHF

Pegasus, Medusa et les grrlz vivent dans un monde où l’air se fait rare. Pour survivre, iellxs apprennent à rire à gorge déployée dans les situations les plus asphyxiantes. L’opinion publique condamne ces éclats qu’elle a déclarés menaçants, toutefois ils ne sont pas près de s’arrêter.
Pensé comme un puissant conte-manifeste, Roses épines écorche la réalité pour en faire jaillir une nouvelle. En permettant à ses personnages d’échapper à la mythologie patriarcale, Stéphanie Roşianu explore la rage de celleux qui ne sont pas autoriséexs à l’exprimer.
Par une hybridation du langage et des genres, dans une perspective de luttes féministes intersectionnelles, son conte-manifeste nous invite à créer nos propres récits à travers une réappropriation de nos liens. Invoquant aussi bien Sailor Moon et les mondes marins que les contes populaires roumains, elle bouscule les mythes afin de s’en affranchir dans un souffle émancipateur et joyeux.

 

Illustration de couverture : Océane Muller

Terminus

15.00 CHF

Courts textes conçus pour la radio, à dire mais à lire également, qui saisissent un moment suspendu de la vie d’un personnage : une impasse, un terminus. Terminus. Un mot qui appelle la finalité, la terminaison, le deuil, l’aboutissement plus ou moins heureux de quelque chose. Justement : envie d’y aller voir — dans les recoins de la ville où se tordent les cous et les espoirs, où un être se sent mis à nu sous le regard d’un autre. Envie de capter des instantanés de vie intime, tragiques ou ridicules.

Cette édition augmentée, avec douze voix de plus par rapport à la première publication, comporte une préface inédite de Jean-Marie Félix.

Timidité des cimes

20.00 CHF

Et si l’herbe était plus verte ailleurs, par exemple dans le futur? Avec habileté et poésie, Maxence Marchand aborde la question migratoire dans un avenir opaque. Luisa, une jeune femme privée de sa mémoire, en quête de repères, ayant immigré du passé, sillonne le parc qui fait face à son logement, tout comme un mystérieux passeur, en procès pour avoir fait «voyager» des individus. Sur fond de science-fiction, avec les outils du roman psychologique, ce récit, que l’on peut qualifier de «novella dystopique», révèle la relation unique de ces deux personnages dans un chassé-croisé singulier et sans collision, accentué par le phénomène scientifique de la «timidité des cimes», toujours inexpliqué, qui nomme le fait que les feuillages des arbres se côtoient sans jamais se toucher, dessinant sur le ciel des frontières d’air et de lumière.

 

Illustration de couverture : Anaëlle Clot