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Maxence Marchand, Timidité des cimes

Livres des Éditions La Veilleuse

À paraître

La double nuit du lac

21.00 CHF

Entre les deux rives d’un lac profond, Julien Burri révèle, dans ce récit envoûtant, le bouleversement de la séparation amoureuse. Un après-midi d’été, le narrateur traverse le lac à la nage et un autre homme, aimé, le regarde s’éloigner depuis le rivage. Commence alors une quête nourrie par la mémoire du cœur et les mouvements souterrains de la nature.
Depuis l’ancienne ferme dans laquelle il vit, enveloppé par le bruit des bêtes et le souffle du vent, il attend de voir comment la vie peut le surprendre. La forêt lui livre des indices, et les pas des absents se dessinent dans le limon du vivant. Ce récit mouvant, empreint de poésie, glisse une question intime : est-ce qu’il suffit de traverser un lac pour ne plus aimer, ou pour aimer différemment ?

 

Illustration de couverture : Eloïse Coussy

Le cambrioleur

27.00 CHF

«Une nuit sans sommeil, je vais à la cuisine.
Un homme est là, assis, qui fume une cigarette.
– Qui êtes-vous?
Il sourit et me dit que son nom n’assouvirait pas ma curiosité.
– Cela fait bien longtemps que la fonction des gens est plus estimée
que leur identité.
– Que faites-vous?
– Cambrioleur.
Un torrent de fumée blanche s’échappe de ses narines.
– Le plus grand, ajoute-t-il, en souriant.
Je lui demande ce qu’il veut.
– Le jour où vous le saurez, il sera trop tard.»

 

Le cambrioleur ouvre le bal de La nébuleuse du chat errant, une fresque kaléidoscopique tissée de récits énigmatiques qui viennent résonner tel un cri silencieux sur le monde.

 

Illustration de couverture : Gé du Jeudi

Peter und so weiter

12.00 CHF

Peter est un homme sans âge qui habite le dorf de Z. Entre le bistrot et les petits boulots, il erre et s’endort à gauche à droite. Dans sa bouche les langues sont emmêlées et on dit même qu’elles ont fini par faire des nœuds.

 

Un jour, au Café du Nord, son ami Bernhard lui demande quand il commencera la vraie vie. Bouleversé par cette question, Peter se lance dans une quête longue et intense dans les zones de l’entre-deux, les lieux abandonnés, l’herbe au bord des ruelles, les bancs publics.

 

Au fil de ses pérégrinations, de nouvelles rencontres viennent rythmer cette «en-allée» quotidienne où, sous chaque pas, le sens de l’existence se dérobe. Enfin, une voix extérieure semble souffler sur le récit comme le vent dans les arbres. Mais que dit-elle ?

 

Cet ouvrage comporte une postface de Ruth Gantert.

 

(Prix suisse de littérature 2021)

 

Illustration de couverture : Engel

La saveur du vent

22.50 CHF

Sous le joug d’une mère envahissante, une jeune personne autiste passe ses journées à la recherche du 52e nombre parfait, jusqu’au jour où surgit, sur son écran d’ordinateur, une cathédrale extraordinaire à dix-huit flèches, qui se découpent sur un ciel bleu. Cette image marque le début d’un voyage onirique, initiatique et violent, à travers une ville qui se matérialise sous ses pas. Au rythme du hasard et d’une liberté sans cesse à conquérir, La saveur du vent évoque le pouvoir de l’art sur l’esprit et la quête fiévreuse, pour une personne différente, de vouloir simplement vivre le monde. Fabienne Bogádi dans ce roman surréaliste défend, par la puissance sans limite du songe, la beauté, la singularité, ainsi que le droit fondamental d’être soi-même.

 

Illustration de couverture : Le moi doute

Timidité des cimes

20.00 CHF

Et si l’herbe était plus verte ailleurs, par exemple dans le futur? Avec habileté et poésie, Maxence Marchand aborde la question migratoire dans un avenir opaque. Luisa, une jeune femme privée de sa mémoire, en quête de repères, ayant immigré du passé, sillonne le parc qui fait face à son logement, tout comme un mystérieux passeur, en procès pour avoir fait «voyager» des individus. Sur fond de science-fiction, avec les outils du roman psychologique, ce récit, que l’on peut qualifier de «novella dystopique», révèle la relation unique de ces deux personnages dans un chassé-croisé singulier et sans collision, accentué par le phénomène scientifique de la «timidité des cimes», toujours inexpliqué, qui nomme le fait que les feuillages des arbres se côtoient sans jamais se toucher, dessinant sur le ciel des frontières d’air et de lumière.

 

Illustration de couverture : Anaëlle Clot