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Récit insolite «Feu pâle»

La collection «Feu pâle» est dédiée à des formes de prose expérimentales, de marge ou engagées. Elle met en valeur la créativité littéraire sous toutes ses formes, notamment dans le domaine du récit, du récit illustré, de la prose poétique, du conte ou de la nouvelle.

La petite lutte

25.00 CHF
Une femme se retrouve dans un compartiment de train en marche, sans souvenir précis de son embarquement, sans indice sur sa destination. Le paysage défile, indifférent à sa confusion. Ses sens et pensées s’entrelacent en un flot discontinu troublé par les autres passagères qui lui dévoilent les fragments de son histoire. Se dessinent alors les traits d’une relation d’emprise. Le train devient alors une métaphore de son enfermement psychologique, de cette trajectoire qu’elle suit, passive, depuis trop longtemps. La prose, tissée d’observations et de et échappées poétiques pour capturer les mouvements subtils d’une conscience qui s’éveille à sa propre captivité. Le voyage physique se transforme en traversée intérieure où chaque ralentissement devient une invitation à l’affranchissement.
 
Couverture: Marie Gyger

Le cambrioleur

27.00 CHF

«Une nuit sans sommeil, je vais à la cuisine.
Un homme est là, assis, qui fume une cigarette.
– Qui êtes-vous?
Il sourit et me dit que son nom n’assouvirait pas ma curiosité.
– Cela fait bien longtemps que la fonction des gens est plus estimée
que leur identité.
– Que faites-vous?
– Cambrioleur.
Un torrent de fumée blanche s’échappe de ses narines.
– Le plus grand, ajoute-t-il, en souriant.
Je lui demande ce qu’il veut.
– Le jour où vous le saurez, il sera trop tard.»

 

Le cambrioleur ouvre le bal de La nébuleuse du chat errant, une fresque kaléidoscopique tissée de récits énigmatiques qui viennent résonner tel un cri silencieux sur le monde.

 

Illustration de couverture : Gé du Jeudi

Le vrai visage de la pluie

28.00 CHF

Le vrai visage de la pluie s’inspire des carnets de route de ­l’auteur parti initialement effectuer son service civil dans le Nordeste brésilien, avant de dériver parmi le continent sur les traces de ses ­racines. Une succession de voyages en solitaire à travers ­l’Amérique latine, en Uruguay notamment ; terre d’accueil pour sa famille fuyant l’Égypte en 1957.
Sensible à notre position dans les relations Nord-Sud et conçu à la fois comme une cartographie de souvenirs et un itinéraire des possibles, ce récit cherche à établir un lien avec les lieux et les êtres qui les incarnent sans pour autant les fétichiser. Au fil de cette odyssée poétique se tisse un langage universel solaire qui invite au partage et à l’écoute d’une altérité aussi violente que lumineuse.

 

Illustration de couverture : Meyk & Sybz

Roses épines

21.00 CHF

Pegasus, Medusa et les grrlz vivent dans un monde où l’air se fait rare. Pour survivre, iellxs apprennent à rire à gorge déployée dans les situations les plus asphyxiantes. L’opinion publique condamne ces éclats qu’elle a déclarés menaçants, toutefois ils ne sont pas près de s’arrêter.
Pensé comme un puissant conte-manifeste, Roses épines écorche la réalité pour en faire jaillir une nouvelle. En permettant à ses personnages d’échapper à la mythologie patriarcale, Stéphanie Roşianu explore la rage de celleux qui ne sont pas autoriséexs à l’exprimer.
Par une hybridation du langage et des genres, dans une perspective de luttes féministes intersectionnelles, son conte-manifeste nous invite à créer nos propres récits à travers une réappropriation de nos liens. Invoquant aussi bien Sailor Moon et les mondes marins que les contes populaires roumains, elle bouscule les mythes afin de s’en affranchir dans un souffle émancipateur et joyeux.

 

Illustration de couverture : Océane Muller